CM3 stabilité des ARN et transcription bactérienne

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ARN polycistronique

ARN messager qui contient plusieurs cadres de lecture (cistrons) → donc plusieurs gènes.
👉 Un seul ARNm permet de produire plusieurs protéines différentes.

<p><strong>ARN messager qui contient plusieurs cadres de lecture (cistrons)</strong> → donc plusieurs gènes.<br><span data-name="point_right" data-type="emoji">👉</span> Un seul ARNm permet de produire <strong>plusieurs protéines différentes</strong>.</p>
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stabilité des ARNm polycistroniques

  • Dans un ARNm polycistronique, tous les gènes ne sont pas exprimés de manière équivalente.

  • Le clivage interne de l’ARNm peut :

    • désactiver une partie (ici atpI → instable),

    • mais stabiliser une autre partie (ici atpB-atpE → stable).

👉 Cela permet une régulation fine de l’expression des différents gènes d’un même opéron.

<ul><li><p>Dans un ARNm polycistronique, tous les gènes ne sont pas exprimés de manière équivalente.</p></li><li><p>Le clivage interne de l’ARNm peut :</p><ul><li><p>désactiver une partie (ici atpI → instable),</p></li><li><p>mais stabiliser une autre partie (ici atpB-atpE → stable).</p></li></ul></li></ul><p><span data-name="point_right" data-type="emoji">👉</span> Cela permet une régulation fine de l’expression des différents gènes d’un même opéron.</p>
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expression différentielle des cistrons 

  1. Chaque gène de l’ARNm polycistronique possède son propre site Shine-Dalgarno (RBS, ribosome binding site).

    • C’est la séquence où le ribosome s’aligne pour commencer la traduction.

    • Sans site Shine-Dalgarno → pas de traduction efficace.

  2. L’efficacité de traduction dépend de :

    • La force du site Shine-Dalgarno (plus ou moins complémentaire à l’ARN 16S).

    • La structure secondaire de l’ARNm (si le RBS est masqué par une tige-boucle, le ribosome ne peut pas s’y fixer).

    • La position du cistron (souvent les gènes en 5’ sont plus traduits que ceux en 3’).

<ol><li><p>Chaque gène de l’ARNm polycistronique possède son propre <strong>site Shine-Dalgarno (RBS, ribosome binding site)</strong>.</p><ul><li><p>C’est la séquence où le ribosome s’aligne pour commencer la traduction.</p></li><li><p>Sans site Shine-Dalgarno → pas de traduction efficace.</p></li></ul></li><li><p>L’efficacité de traduction dépend de :</p><ul><li><p>La <strong>force</strong> du site Shine-Dalgarno (plus ou moins complémentaire à l’ARN 16S).</p></li><li><p>La <strong>structure secondaire de l’ARNm</strong> (si le RBS est masqué par une tige-boucle, le ribosome ne peut pas s’y fixer).</p></li><li><p>La <strong>position du cistron</strong> (souvent les gènes en 5’ sont plus traduits que ceux en 3’).</p></li></ul></li></ol><p></p>
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2 types de RNase bactériennes 

Exoribonucléases

  • elles “mangent” l’ARN à partir d’une extrémité.

  • Elles avancent nucléotide par nucléotide.

  • Sens possibles :

    • 5’ → 3’ (ex. RNase J chez certaines bactéries),

    • 3’ → 5’ (ex. PNPase, RNase II).

Endoribonucléase

  • Fonctionnent comme des ciseaux ou pinces → elles coupent à l’intérieur de la molécule d’ARN.

  • Peuvent agir sur :

    • ARN simple brin (ex. RNase E),

    • ARN double brin (ex. RNase III).

<p>Exoribonucléases</p><ul><li><p>elles “mangent” l’ARN à partir d’une extrémité.</p></li></ul><ul><li><p>Elles avancent nucléotide par nucléotide.</p></li><li><p>Sens possibles :</p><ul><li><p>5’ → 3’ (ex. RNase J chez certaines bactéries),</p></li><li><p>3’ → 5’ (ex. PNPase, RNase II).</p></li></ul></li></ul><p></p><p>Endoribonucléase</p><ul><li><p>Fonctionnent comme des ciseaux ou pinces <span data-name="scissors" data-type="emoji">✂</span> → elles coupent à l’intérieur de la molécule d’ARN.</p></li><li><p>Peuvent agir sur :</p><ul><li><p>ARN simple brin (ex. RNase E),</p></li><li><p>ARN double brin (ex. RNase III).</p></li></ul></li></ul><p></p>
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Maturation des ARNt

  • À une extrémité (3’), il porte l’acide aminé correspondant (liaison ester).

  • À l’autre extrémité, il possède un anticodon qui reconnaît le codon de l’ARNm.

2. Chargement en acide aminé

  • Réalisé par les aminoacyl-ARNt synthétases (enzymes très spécifiques).

  • Chaque enzyme associe un ARNt donné à son acide aminé correct, grâce à l’ATP.
    👉 On obtient un ARNt chargé (prêt pour la traduction).

3. Maturation par la RNase P

  • Les ARNt sont produits initialement sous forme pré-ARNt.

  • La RNase P coupe l’extrémité 5’ de ce précurseur pour générer un ARNt mature.

  • La RNase P est une ribonucléoprotéine :

    • rnpB (ARN) : activité catalytique.

    • RnpA (protéine) : rôle d’aide/structuration.

👉 Sans maturation correcte, l’ARNt ne peut pas être utilisé efficacement dans la traduction.

<p></p><ul><li><p>À une extrémité (3’), il porte l’<strong>acide aminé</strong> correspondant (liaison ester).</p></li></ul><ul><li><p>À l’autre extrémité, il possède un <strong>anticodon</strong> qui reconnaît le codon de l’ARNm.</p></li></ul><p></p><p> 2. Chargement en acide aminé </p><ul><li><p>Réalisé par les <strong>aminoacyl-ARNt synthétases</strong> (enzymes très spécifiques).</p></li><li><p>Chaque enzyme associe un ARNt donné à son acide aminé correct, grâce à l’ATP.<br><span data-name="point_right" data-type="emoji">👉</span> On obtient un <strong>ARNt chargé</strong> (prêt pour la traduction).</p></li></ul><p></p><p>3. Maturation par la RNase P </p><ul><li><p>Les ARNt sont produits initialement sous forme <strong>pré-ARNt</strong>.</p></li><li><p>La <strong>RNase P</strong> coupe l’extrémité 5’ de ce précurseur pour générer un ARNt <strong>mature</strong>.</p></li><li><p>La RNase P est une ribonucléoprotéine :</p><ul><li><p><strong>rnpB (ARN)</strong> : activité catalytique.</p></li><li><p><strong>RnpA (protéine)</strong> : rôle d’aide/structuration.</p></li></ul></li></ul><p> <span data-name="point_right" data-type="emoji">👉</span> Sans maturation correcte, l’ARNt ne peut pas être utilisé efficacement dans la traduction.</p><p></p>
6
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RNase P

  • riboenzyme très conservée (bactéries archées et eucaryotes)

Mature l’ARNt

  • La RNase P coupe l’extrémité 5’ de ce précurseur pour générer un ARNt mature.

  • La RNase P est une ribonucléoprotéine :

    • rnpB (ARN) : activité catalytique.

    • RnpA (protéine) : rôle d’aide/structuration.

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Maturation de l’ARNr

1. Organisation dans les bactéries

  • Les gènes codant pour les ARNr sont regroupés en opérons ribosomiques (rrn).

  • Chaque opéron contient des ARNr

2. Transcrit primaire

  • Produit par l’ARN polymérase → un long précurseur polycistronique contenant 16S, 23S, 5S et ARNt.

3. Maturation

  • Ce précurseur doit être clivé et modifié pour devenir fonctionnel.

  • Endoribonucléases (cMaturation des ARNs ribosomiques comme RNase III) clivent le précurseur.

  • Exoribonucléases affinent les extrémités 5’ et 3’.

  • Modifications chimiques (méthylations, pseudouridines) stabilisent la structure et facilitent l’assemblage.

👉 La maturation est donc essentielle pour la formation des ribosomes actifs, qui assurent la traduction.

<p>1. Organisation dans les bactéries </p><ul><li><p>Les gènes codant pour les ARNr sont regroupés en <strong>opérons ribosomiques (rrn)</strong>.</p></li><li><p>Chaque opéron contient des ARNr</p></li></ul><p>2. Transcrit primaire </p><ul><li><p>Produit par l’ARN polymérase → un <strong>long précurseur polycistronique</strong> contenant 16S, 23S, 5S et ARNt.</p></li></ul><p> 3. Maturation </p><ul><li><p>Ce précurseur doit être <strong>clivé et modifié</strong> pour devenir fonctionnel.</p></li><li><p><strong>Endoribonucléases</strong> (cMaturation des ARNs ribosomiques comme RNase III) clivent le précurseur.</p></li><li><p><strong>Exoribonucléases</strong> affinent les extrémités 5’ et 3’.</p></li><li><p>Modifications chimiques (méthylations, pseudouridines) stabilisent la structure et facilitent l’assemblage.</p></li></ul><p> </p><p> </p><p><span data-name="point_right" data-type="emoji">👉</span> La maturation est donc <strong>essentielle pour la formation des ribosomes actifs</strong>, qui assurent la traduction.</p><p></p>
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Maturation des ARNm

Contrairement aux eucaryotes (où les ARNm subissent coiffe, épissage et queue poly-A), les ARNm bactériens sont déjà utilisables juste après transcription.
Mais ils peuvent être clivés → Clivage endoribonucléolytique et stabilisés pour contrôler leur demi-vie et donc l’expression des gènes.

<p>Contrairement aux eucaryotes (où les ARNm subissent coiffe, épissage et queue poly-A), les <strong>ARNm bactériens</strong> sont déjà utilisables juste après transcription.<br><span data-name="arrow_right" data-type="emoji">➡</span> Mais ils peuvent être <strong>clivés → </strong>Clivage endoribonucléolytique et <strong>stabilisés</strong> pour contrôler leur demi-vie et donc l’expression des gènes.</p>
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RNases majeures impliquées ds la dégradation des ARNm

(Ecoli et B subtilis)

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dégradosome (bactérien)

complexe enzymatique central dans la dégradation des ARNm chez les bactéries.

👉 Fonction : couper et dégrader les ARNm de manière contrôlée, souvent du 5’ vers le 3’.

<p>complexe enzymatique central dans la dégradation des ARNm chez les bactéries.</p><p></p><p><span data-name="point_right" data-type="emoji">👉</span> Fonction : couper et dégrader les ARNm de manière contrôlée, souvent du 5’ vers le 3’.</p>
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exosome (eucaryote)

complexe multiprotéique de dégradation de l’ARN que l’on trouve surtout chez les archées et les eucaryotes.
Il est fonctionnellement analogue au dégradosome bactérien, mais avec une organisation différente.

  • Les activités catalytiques sont assurées par des sous-unités ayant une activité exoribonucléase 3’ → 5’.

<p><strong>complexe multiprotéique de dégradation de l’ARN</strong> que l’on trouve surtout chez les <strong>archées</strong> et les <strong>eucaryotes</strong>.<br>Il est fonctionnellement analogue au <strong>dégradosome bactérien</strong>, mais avec une organisation différente.</p><p></p><ul><li><p>Les activités catalytiques sont assurées par des sous-unités ayant une activité <strong>exoribonucléase 3’ → 5’</strong>.</p></li></ul><p></p>
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de quoi dépend l’accès des ARNm aux RNases

- La phosphorylation de l’extrémités 5’

→ protège de la dégradation

- La formation de structures secondaires

→ Des épingles à cheveux (structures en tige-boucle) peuvent bloquer ou ralentir l’accès des ribonucléases.

- La présence des ribosomes

→ Quand des ribosomes traduisent l’ARNm, ils protègent les régions codantes en recouvrant le brin. Les zones libres (UTR, après le STOP, ou non traduites) sont plus vulnérables.

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Déphosphorylation de l’extrémité 5’ des ARNm et dégradation

La pyrophosphohydrolase déphosphoryle l’extrémité 5’ des ARNs en monoP et donnent accès aux RNases

(enlève 2 P sur les 3)

<p>La pyrophosphohydrolase déphosphoryle l’extrémité 5’ des ARNs en monoP et donnent accès aux RNases</p><p></p><p>(enlève 2 P sur les 3)</p>
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lien entre traduction et dégradation des ARNm

  • Quand les ribosomes traduisent l’ARNm efficacement:

    • Les ribosomes couvrent l’ARNm → cela le protège des RNases.

    • L’ARNm est donc stable.

  • Quand la traduction est moins efficace:

    • Moins de ribosomes se fixent.

    • Certaines régions de l’ARNm deviennent accessibles aux endoribonucléases (C2, C3, C4…).

    • L’ARNm est clivé et devient instable → dégradation plus rapide.

15
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2 voix de dégradation des ARNm bactériens 

  • en 5’ par dephosphorylation

  • par coupure endoribonucléique

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dégradation des ARNm par déphosphorylation

  • L’ARNm bactérien sort de la transcription avec une extrémité 5’ triphosphate (ppp).

  • Cette structure protège l’ARNm des RNases.

  • Déphosphorylation par RppH :

    • L’enzyme RppH enlève deux phosphates → l’extrémité devient un 5’ monophosphate (p).

    • À ce stade, l’ARNm devient vulnérable aux RNases.

  • Différences selon l’espèce :

    • Chez E. coli : le 5’ monophosphate est reconnu par RNase E, une endoribonucléase qui coupe à l’intérieur de l’ARNm → début de la dégradation.

    • Chez Bacillus subtilis : la dégradation se fait par une exoribonucléase 5’→3’, comme RNase J, qui ronge l’ARNm à partir du 5’.

<ul><li><p>L’ARNm bactérien sort de la transcription avec une extrémité 5’ triphosphate (ppp).</p></li><li><p>Cette structure protège l’ARNm des RNases.</p></li></ul><ul><li><p>Déphosphorylation par RppH :</p><ul><li><p>L’enzyme RppH  enlève deux phosphates → l’extrémité devient un 5’ monophosphate (p).</p></li><li><p>À ce stade, l’ARNm devient vulnérable aux RNases.</p></li></ul></li><li><p>Différences selon l’espèce :</p><ul><li><p>Chez <em>E. coli</em> : le 5’ monophosphate est reconnu par RNase E, une endoribonucléase qui coupe à l’intérieur de l’ARNm → début de la dégradation.</p></li><li><p>Chez <em>Bacillus subtilis</em> : la dégradation se fait par une exoribonucléase 5’→3’, comme RNase J, qui ronge l’ARNm à partir du 5’.</p></li></ul></li></ul><p></p>
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dégradation ARNm par courbure endoribonucléique

  • Une endoribonucléase (par ex. RNase E chez E. coli) coupe l’ARNm à l’intérieur de la séquence.

  • Cela crée deux fragments :

    • un fragment avec une extrémité 5’ monophosphate (p)

    • un fragment avec une extrémité 3’OH

  • Ces fragments deviennent instables et sensibles aux exoribonucléases.

2. Dégradation 3’ → 5’ (toutes espèces)

  • Les fragments terminés en 3’OH sont pris en charge par des exoribonucléases 3’ → 5’ 

3. Dégradation 5’ → 3’ (après déphosphorylation)

  • Après l’action de la RppH, l’ARNm passe de 5’ppp à 5’p.

  • Ensuite :

    • Chez E. coli → coupure interne par RNase E.

    • Chez B. subtilis → dégradation directe par RNase J (5’ → 3’ exo).

<ul><li><p>Une endoribonucléase (par ex. <strong>RNase E</strong> chez <em>E. coli</em>) coupe l’ARNm à l’intérieur de la séquence.</p></li><li><p>Cela crée deux fragments :</p><ul><li><p>un fragment avec une extrémité <strong>5’ monophosphate</strong> (p)</p></li><li><p>un fragment avec une extrémité <strong>3’OH</strong></p></li></ul></li><li><p>Ces fragments deviennent instables et sensibles aux exoribonucléases.</p></li></ul><p> 2. <strong>Dégradation 3’ → 5’ (toutes espèces)</strong></p><ul><li><p>Les fragments terminés en 3’OH sont pris en charge par des <strong>exoribonucléases 3’ → 5’</strong>&nbsp;</p></li></ul><p> 3. <strong>Dégradation 5’ → 3’ (après déphosphorylation)</strong></p><ul><li><p>Après l’action de la <strong> RppH</strong>, l’ARNm passe de 5’ppp à 5’p.</p></li><li><p>Ensuite :</p><ul><li><p>Chez <em>E. coli</em> → coupure interne par <strong>RNase E</strong>.</p></li><li><p>Chez <em>B. subtilis</em> → dégradation directe par <strong>RNase J</strong> (5’ → 3’ exo).</p></li></ul></li></ul><p></p>
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dégradation ARNm bactériens VS eucaryotes

Bactérie:

  1. Départ : ARNm avec une extrémité 5’ triphosphate (ppp) → relativement stable.

  2. Déphosphorylation (RppH) → conversion en 5’ monophosphate (p).
    → Cela rend l’ARNm sensible aux RNases.

  3. Clivage endoribonucléolytique (ciseaux, ex. RNase Y) → coupure interne de l’ARNm.

  4. Dégradation par exoribonucléases :

    • 5’ → 3’ (ex. RNase J)

    • 3’ → 5’ (PNPase, RNase II, etc.).

👉 Ici, la déphosphorylation de l’extrémité 5’ est l’étape clé qui déclenche la dégradation

Eucaryote:

  1. ARNm protégé par :

    • une coiffe m⁷Gppp à l’extrémité 5’

    • une queue polyA en 3’.
      Ces structures protègent l’ARNm de la dégradation.

  2. Déadénylation : raccourcissement progressif de la queue polyA.
    → l’ARNm devient instable.

  3. Deux voies possibles :

    • Décapping (retrait de la coiffe 5’ m⁷Gppp) → permet la dégradation 5’ → 3’ par Xrn1 (exonucléase).

    • Dégradation 3’ → 5’ par l’exosome après disparition de la queue polyA.

👉 Chez les eucaryotes, ce sont la coiffe 5’ et la queue polyA qui contrôlent la stabilité et la durée de vie des ARNm.

<p>Bactérie:</p><ol><li><p>Départ : ARNm avec une extrémité 5’ triphosphate (ppp) → relativement stable.</p></li><li><p>Déphosphorylation (RppH) → conversion en 5’ monophosphate (p).<br>→ Cela rend l’ARNm sensible aux RNases.</p></li><li><p>Clivage endoribonucléolytique (ciseaux, ex. RNase Y) → coupure interne de l’ARNm.</p></li><li><p>Dégradation par exoribonucléases :</p><ul><li><p>5’ → 3’ (ex. RNase J)</p></li><li><p>3’ → 5’ (PNPase, RNase II, etc.).</p></li></ul></li></ol><p><span data-name="point_right" data-type="emoji">👉</span> Ici, la déphosphorylation de l’extrémité 5’ est l’étape clé qui déclenche la dégradation</p><p></p><p>Eucaryote:</p><ol><li><p>ARNm protégé par :</p><ul><li><p>une coiffe m⁷Gppp à l’extrémité 5’</p></li><li><p>une queue polyA en 3’.<br>Ces structures protègent l’ARNm de la dégradation.</p></li></ul></li><li><p>Déadénylation : raccourcissement progressif de la queue polyA.<br>→ l’ARNm devient instable.</p></li><li><p>Deux voies possibles :</p><ul><li><p>Décapping (retrait de la coiffe 5’ m⁷Gppp) → permet la dégradation 5’ → 3’ par Xrn1 (exonucléase).</p></li><li><p>Dégradation 3’ → 5’ par l’exosome après disparition de la queue polyA.</p></li></ul></li></ol><p><span data-name="point_right" data-type="emoji">👉</span> Chez les eucaryotes, ce sont la coiffe 5’ et la queue polyA qui contrôlent la stabilité et la durée de vie des ARNm.</p>
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structure du ribosome

  • Site A (Aminoacyl) :
    → C’est là que l’ARNt chargé (avec son acide aminé) arrive.
    → Il reconnaît le codon correspondant de l’ARNm (par appariement anticodon-codon).

  • Site P (Peptidyl) :
    → L’ARNt qui porte la chaîne peptidique en cours d’élongation s’y trouve.
    → C’est ici que se fait la formation de la nouvelle liaison peptidique grâce à l’activité peptidyl-transférase.

  • Site E (Exit) :
    → L’ARNt qui vient de donner son acide aminé se déplace vers ce site.
    → Puis il quitte le ribosome, libre pour être rechargé par une aminoacyl-ARNt synthétase.

  • Sous-unité petite (Small subunit) :
    → Elle s’occupe de la lecture de l’ARNm (décodage).

  • Sous-unité grande (Large subunit) :
    → Elle catalyse la formation des liaisons peptidiques.

<ul><li><p><strong>Site A (Aminoacyl)</strong> :<br>→ C’est là que l’<strong>ARNt chargé</strong> (avec son acide aminé) arrive.<br>→ Il reconnaît le codon correspondant de l’ARNm (par appariement anticodon-codon).</p></li><li><p><strong>Site P (Peptidyl)</strong> :<br>→ L’ARNt qui porte la <strong>chaîne peptidique en cours d’élongation</strong> s’y trouve.<br>→ C’est ici que se fait la formation de la nouvelle liaison peptidique grâce à l’activité peptidyl-transférase.</p></li><li><p><strong>Site E (Exit)</strong> :<br>→ L’ARNt qui vient de donner son acide aminé se déplace vers ce site.<br>→ Puis il quitte le ribosome, libre pour être rechargé par une aminoacyl-ARNt synthétase.</p></li><li><p><strong>Sous-unité petite (Small subunit)</strong> :<br>→ Elle s’occupe de la lecture de l’ARNm (décodage).</p></li><li><p><strong>Sous-unité grande (Large subunit)</strong> :<br>→ Elle catalyse la formation des liaisons peptidiques.</p></li></ul><p></p>
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séquence Shine Dalgarno (RBS)

  • là ou se fixe le ribosome (30S) pour effectuer la traduction (+ codon initiateur)

  • si non accessible = ribosome se fixe pas = pas de traduction 

<ul><li><p>là ou se fixe le ribosome (30S) pour effectuer la traduction (+ codon initiateur)</p></li><li><p>si non accessible = ribosome se fixe pas = pas de traduction&nbsp;</p></li></ul><p></p>
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facteurds protéiques de l’initiation de la traduction (bactéries)

IF1, IF2 et IF3

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ARNt met

  • Chez les bactéries, le premier acide aminé incorporé est une méthionine modifiée : la formyl-méthionine (fMet).

  • Elle est apportée par un ARNt spécifique : ARNt^fMet.

  • Ce groupement formyl permet de distinguer la méthionine initiatrice des méthionines internes de la protéine.

23
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Initiation de la traduction

  • La petite sous-unité 30S + facteurs d’initiation IF1, IF2 et IF3 se fixent d’abord sur l’ARNm au niveau de la séquence Shine-Dalgarno, proche du codon AUG.

  • L’ARNt^fMet s’apparie au codon AUG dans le site P.

  • Ensuite, la grande sous-unité 50S vient s’associer → formation du ribosome 70S actif

  • Après assemblage du complexe 70S, l’hydrolyse du GTP libère les IF → la traduction peut commencer.

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élongation de la traduction 

  1. Reconnaissance du codon (site A)

    • Un ARNt chargé (avec son acide aminé) entre dans le site A du ribosome.

    • Son anticodon s’apparie avec le codon complémentaire de l’ARNm.

  2. Formation de la liaison peptidique (site P → site A)

    • L’enzyme peptidyl-transférase (activité du 23S rRNA dans la grande sous-unité 50S) catalyse la formation de la liaison peptidique.

    • Le polypeptide en croissance passe de l’ARNt du site P à l’ARNt du site A.

  3. Translocation

    • Le ribosome se déplace de 3 nucléotides vers l’extrémité 3’ de l’ARNm.

    • L’ARNt vide du site P glisse vers le site E (Exit) et sort.

    • L’ARNt porteur du peptide passe du site A → site P.

    • Le site A est à nouveau libre pour accueillir un nouvel ARNt.

👉 Ce cycle recommence jusqu’à ce qu’un codon stop arrive dans le site A, ce qui déclenche la terminaison.

<ol><li><p><strong>Reconnaissance du codon (site A)</strong></p><ul><li><p>Un ARNt chargé (avec son acide aminé) entre dans le <strong>site A</strong> du ribosome.</p></li><li><p>Son anticodon s’apparie avec le codon complémentaire de l’ARNm.</p></li></ul></li><li><p><strong>Formation de la liaison peptidique (site P → site A)</strong></p><ul><li><p>L’enzyme <strong>peptidyl-transférase</strong> (activité du 23S rRNA dans la grande sous-unité 50S) catalyse la formation de la liaison peptidique.</p></li><li><p>Le polypeptide en croissance passe de l’ARNt du site P à l’ARNt du site A.</p></li></ul></li><li><p><strong>Translocation</strong></p><ul><li><p>Le ribosome se déplace de <strong>3 nucléotides</strong> vers l’extrémité 3’ de l’ARNm.</p></li><li><p>L’ARNt vide du site P glisse vers le <strong>site E</strong> (Exit) et sort.</p></li><li><p>L’ARNt porteur du peptide passe du site A → site P.</p></li><li><p>Le site A est à nouveau libre pour accueillir un nouvel ARNt.</p></li></ul></li></ol><p><span data-name="point_right" data-type="emoji">👉</span> Ce cycle recommence jusqu’à ce qu’un <strong>codon stop</strong> arrive dans le site A, ce qui déclenche la terminaison.</p>
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terminaison de la traduction

Arrivée du codon stop (UAA, UAG ou UGA)
→ Aucun ARNt ne correspond à ces codons.
→ À la place, un facteur de terminaison (Release Factor, RF) vient se fixer sur le site A du ribosome.

  • hydrolisent la liaison ARNt - chaine peptidique

  • libération du peptide

<p><strong>Arrivée du codon stop (UAA, UAG ou UGA)</strong><br>→ Aucun ARNt ne correspond à ces codons.<br>→ À la place, un <strong>facteur de terminaison (Release Factor, RF)</strong> vient se fixer sur le site <strong>A</strong> du ribosome.</p><ul><li><p>hydrolisent la liaison ARNt - chaine peptidique</p></li><li><p>libération du peptide</p></li></ul><p></p>
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Realeasing factor

RF1, RF2 et RF3 hydrolisent la liaison ARNt - chaine peptidique

<p>RF1, RF2 et RF3 hydrolisent la liaison ARNt - chaine peptidique </p>
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blocage de la traduction 

pause ou arret du ribosome

<p>pause ou arret du ribosome</p>
28
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Pause de la traduction

  • dimère de proline

  • Arnt non chargé

29
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arret du ribosome

  • peptide arret

  • ARNm tronqué

30
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mécanisme sauvant les ribosomes bloqués

système de trans traduction

→ Parfois, la traduction s’arrête prématurément :

  • l’ARNm est tronqué (sans codon stop),

  • ou bien le ribosome reste bloqué à la fin de l’ARNm sans pouvoir se détacher.
    👉 Résultat : le ribosome est bloqué avec un ARNt dans le site P, une chaîne peptidique incomplète, et aucun codon stop à traduire.

→ Le système fait intervenir :

  • tmRNA (ARN de transfert-messager) : hybride entre un ARNt et un petit ARNm,

  • SmpB : une protéine qui se lie au tmRNA pour le stabiliser et aider à sa reconnaissance par le ribosome.

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système de trans traduction

(a) → (c)

Le tmRNA est chargé avec une alanine
Ce complexe s’associe à SmpB puis à EF-Tu-GTP pour former un complexe actif.

(d)

Ce complexe se fixe sur le ribosome bloqué, et le tmRNA entre dans le site A
→ La chaîne peptidique en cours est transférée sur l’alanine du tmRNA.
→ L’ARNm défectueux est rejeté.

(e) → (g)

Le tmRNA fournit alors

  • quelques codons codant un “peptide étiquette” (tag peptide),

  • suivi d’un codon stop.

👉 La traduction redémarre temporairement sur le tmRNA, jusqu’à ce codon stop.

(h) → (i)

La terminaison a lieu normalement
Le ribosome est recyclé, et la chaîne peptidique complète est libérée, désormais munie d’un “tag” à son extrémité C-terminale.

(j)

Cette étiquette (tag) sert de signal de dégradation :

  • les protéases ClpXP, ClpAP, Lon, HflB (FtsH) reconnaissent ce tag

  • → la protéine incomplète est dégradée.

<p>(a) → (c) </p><p>Le <strong>tmRNA</strong> est chargé avec une <strong>alanine</strong><br>Ce complexe s’associe à <strong>SmpB</strong> puis à <strong>EF-Tu-GTP</strong> pour former un complexe actif.</p><p> (d) </p><p>Ce complexe se fixe sur le <strong>ribosome bloqué</strong>, et le <strong>tmRNA</strong> entre dans le <strong>site A</strong><br>→ La <strong>chaîne peptidique</strong> en cours est transférée sur l’alanine du tmRNA.<br>→ L’ARNm défectueux est <strong>rejeté</strong>.</p><p> (e) → (g) </p><p>Le <strong>tmRNA</strong> fournit alors </p><p> </p><ul><li><p>quelques codons codant un <strong>“peptide étiquette” (tag peptide)</strong>,</p></li><li><p>suivi d’un <strong>codon stop</strong>.</p></li></ul><p> </p><p><span data-name="point_right" data-type="emoji">👉</span> La traduction redémarre temporairement sur le tmRNA, jusqu’à ce codon stop.</p><p> (h) → (i) </p><p>La <strong>terminaison</strong> a lieu normalement <br>Le <strong>ribosome est recyclé</strong>, et la <strong>chaîne peptidique complète</strong> est libérée, désormais munie d’un <strong>“tag”</strong> à son extrémité C-terminale.</p><p> (j) </p><p>Cette <strong>étiquette (tag)</strong> sert de <strong>signal de dégradation</strong> :</p><p> </p><ul><li><p>les protéases <strong>ClpXP, ClpAP, Lon, HflB (FtsH)</strong> reconnaissent ce tag</p></li><li><p>→ la <strong>protéine incomplète est dégradée</strong>.</p></li></ul><p></p>
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2 types de régulation post transcriptionelle

  • dégradation des ARNm

  • traduction

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région 5’ UTR et régulation post transcriptionnelles

séquence située en amont du codon start (AUG), donc non traduite mais essentielle pour réguler l’expression du gène.

Elle contient :

  • la séquence Shine-Dalgarno (SD) : site de fixation du ribosome (sous-unité 30S)

  • des structures secondaires (tiges-boucles) capables de masquer ou révéler ce site

  • des sites de liaison pour des prot régulatrices

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régulations post transcriptionnelles via la région 5’UTR (4)

1⃣ Thermosenseurs

  • Ce sont des structures d’ARN sensibles à la température.

  • À basse température, la région Shine-Dalgarno est bloquée dans une tige-boucle → traduction OFF.

  • Quand la température augmente, la structure se dénature, libérant le site SD → traduction ON.

2⃣ Riboswitch

  • Ce sont des structures d’ARN capables de lier un métabolite spécifique (vitamine, cofacteur, etc.).

  • La liaison du ligand provoque un changement de conformation :

    • soit elle masque la SD → traduction inhibée,

    • soit elle la libère → traduction activée.

3⃣ Sites de liaison des ARN régulateurs (sRNA)

  • Des petits ARN non codants peuvent s’hybrider à la 5′ UTR :

    • Ils peuvent bloquer la SD (répression),

    • ou ouvrir la structure (activation).

4⃣ Sites de liaison des protéines régulatrices

  • Certaines protéines se fixent directement sur la 5′ UTR :

    • pour empêcher la fixation du ribosome (inhibition),

    • ou stabiliser l’ARNm (activation).

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Riboswitch

  • Ce sont des structures d’ARN capables de lier un métabolite spécifique (vitamine, cofacteur, etc.).

  • La liaison du ligand provoque un changement de conformation :

    • soit elle masque la SD → traduction inhibée,

    • soit elle la libère → traduction activée.
      👉 Exemple : riboswitch à la thiamine-pyrophosphate (TPP).

ex: thjim regulation chez E coli

<ul><li><p>Ce sont des <strong>structures d’ARN capables de lier un métabolite spécifique</strong> (vitamine, cofacteur, etc.).</p></li><li><p>La liaison du ligand provoque un <strong>changement de conformation</strong> :</p><ul><li><p>soit elle <strong>masque la SD</strong> → traduction inhibée,</p></li><li><p>soit elle <strong>la libère</strong> → traduction activée.<br><span data-name="point_right" data-type="emoji">👉</span> Exemple : riboswitch à la <strong>thiamine-pyrophosphate (TPP)</strong>.</p></li></ul></li></ul><p></p><p>ex: thjim regulation chez E coli</p><p></p>
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régulation en cis par le ribozyme de B.subtilis

Faible concentration de GlcN6P → gène ON

  • L’ARNm du gène glmS est transcrit normalement.

  • Il contient dans sa région 5′ UTR une structure ribozyme (un riboswitch catalytique).

  • En absence de GlcN6P, cette structure reste inactive.
    L’ARNm est stable → la traduction de GlmS a lieu → production de GlcN6P.

Forte concentration de GlcN6P → gène OFF

  • Quand le niveau intracellulaire de GlcN6P augmente, ce métabolite se lie directement au ribozyme présent dans l’extrémité 5′ de son propre ARNm.

  • Cette liaison active la fonction catalytique du ribozyme.

  • Le ribozyme clive l’ARNm (auto-coupure).
    L’ARNm devient instable → il est dégradé par les RNases → la traduction s’arrête.

C’est donc un mécanisme d’auto-rétro-contrôle négatif :

<p>Faible concentration de GlcN6P → gène <strong>ON</strong> </p><ul><li><p>L’ARNm du gène <strong>glmS</strong> est <strong>transcrit normalement</strong>.</p></li><li><p>Il contient dans sa région <strong>5′ UTR</strong> une <strong>structure ribozyme</strong> (un riboswitch catalytique).</p></li><li><p>En absence de GlcN6P, cette structure reste <strong>inactive</strong>.<br><span data-name="arrow_right" data-type="emoji">➡</span> L’ARNm est stable → la traduction de <strong>GlmS</strong> a lieu → production de GlcN6P.</p></li></ul><p></p><p>Forte concentration de GlcN6P → gène <strong>OFF</strong> </p><ul><li><p>Quand le <strong>niveau intracellulaire de GlcN6P augmente</strong>, ce métabolite se <strong>lie directement au ribozyme</strong> présent dans l’extrémité 5′ de son propre ARNm.</p></li><li><p>Cette liaison <strong>active la fonction catalytique</strong> du ribozyme.</p></li><li><p>Le ribozyme <strong>clive l’ARNm</strong> (auto-coupure).<br><span data-name="arrow_right" data-type="emoji">➡</span> L’ARNm devient <strong>instable</strong> → il est <strong>dégradé par les RNases</strong> → la <strong>traduction s’arrête</strong>.</p></li></ul><p> </p><p>C’est donc un <strong>mécanisme d’auto-rétro-contrôle négatif</strong> :</p><p></p>